Very good trip : the end

Mercredi matin, nous prenons un dernier breakfast in England. Agnès regarde la première mi-temps du match de rugby France-USA, puis Hubert sort le camping-car du green, ça va, il n'est pas enlisé malgré toute la pluie qui est tombée, mais c'est juste. Nous nous dirigeons vers le terminal ferry. Sur le tarmac, dans la file d'attente, Agnès regarde la deuxième mi-temps du match. Une charmante Anglaise vient lui faire remarquer que la parabole est déployée, hihi !
Puis, le match étant fini, la manœuvre d'embarquement commence. Nous entrons dans la gueule du monstre


A bord, une annonce nous confirme ce que nous savions déjà (le vent a soufflé très fort cette nuit) : la mer va être agitée. Nous nous demandons tout de même pourquoi nous avons obtenu, sans rien réclamer, une réduction de 20% sur notre billet aller-simple ?

Nous voyons les côtes anglaises s'éloigner


 Nous croisons la route de géants des mers
Puis, après une traversée de quatre heures sous le soleil (frisquet quand même), nous apercevons les côtes normandes et le joli port de Dieppe





Nous disons bye bye au yellow ferry qui nous porta vaillamment jusqu'ici

Nous passons la nuit entre Dieppe et Rouen. Le boulanger d'Athis-de-l'Orne passe à la télé, on ne voudrait pas manquer ça, et puis le bon air des environs de Rouen, c'est vivifiant en ce moment...

Jeudi matin, nous mettons le cap sur Treillebois. Et à une trentaine de kilomètres du but, soudain, c'est le choc ! Sur la voie expresse, un gravillon vient marquer d'un éclat notre pare-brise !
Nous arrivons néanmoins à bon port (drôle d'expression, il va falloir que le niveau de la mer augmente un bon coup pour qu'on fasse un port à Athis !).


Voici donc la conclusion de ce blog.

Petit périple pour nous, un peu plus de 3000 kilomètres, deux pays visités seulement.

Nous retiendrons surtout une météo exceptionnelle alors que tous les guides et tout le monde nous promettait un temps changeant et de la pluie quotidienne. Nous avons vu 50 nuances de green en Irlande et en Ecosse, certes, mais nous les avons vues sous le soleil !

Le problème de la conduite à gauche existe, on s'y adapte, même si l'on est souvent déstabilisé notamment dans les ronds-points, les carrefours, et lorsque l'on reprend la route après un arrêt. Le plus gros problème cependant est l'étroitesse des routes irlandaises. Nous déconseillons vivement l'utilisation d'un camping-car en Irlande, mieux vaut un fourgon aménagé à la limite, ou carrément une petite citadine ! Les Irlandais sont patients et prudents, mais le camping-car est inadapté. En Irlande du Nord, en Ecosse et en Angleterre, les routes sont plus larges, mais les conducteurs ont davantage tendance à appuyer sur l'accélérateur et le klaxon. En Ecosse, un tourisme effréné jette sur les routes des centaines de minibus et d'autobus qui déversent des grappes d'appareils photos au moindre petit parking avec point de vue...

Je tiens à saluer trois gentils professionnels anonymes, qui ont fait plus que leur job pour nous être agréables : le gérant du camping de Killarney qui nous a conduits en ville chercher un pneu de vélo ("If you are happy, I'm happy !"), l'hôtesse de l'office du tourisme de Cong qui nous a permis de garer le camping-car devant sa fenêtre et qui était prête à déplacer sa voiture pour nous faire de la place, et l'employée de la compagnie de ferry de Larne qui  nous a placés premiers sur liste d'attente et qui a quitté son guichet pour venir nous apporter notre billet dans le camping-car garé devant le terminal !
Merci aussi à tous ceux qui nous ont suivis et commentés sur ce blog.

En numéro 2 du top des paysages, Agnès vote pour Glencoe en Ecosse.
Et, unanimement, la première place revient au Connemara !


Bye bye everybody



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